L’histoire locale
L’occupation du territoire remonte à 3 000 ans avant Jésus Christ. De récentes fouilles d’archéologie préventive commandées par le Conseil Général de l’Ain, à l’occasion des travaux de construction de la rocade Est de l’agglomération de Bourg-en-Bresse, ont montré l’existence d’un important foyer de civilisation pro-celtique au Nord-Ouest du village, sur le plateau de Chantelarde (Hameau de la Chagne).
Il faut ensuite remonter à la période du Moyen-Age pour retrouver une présence de vie. Les terres de Saint-Just ont appartenu, avant l’an mille, aux seigneurs de Coligny, puis à l’Abbaye de St-Oyen (St-Claude).
Du 15ème au 19ème siècle, le territoire est essentiellement occupé par huit domaines agricoles, dont les propriétaires sont des bourgeois ou des notables de Bourg-en-Bresse (Procureurs, avocats du roi ou marchands). Le reste du sol est cultivé par des laboureurs propriétaires et quelques vignerons. Il n’y a pratiquement pas d’artisans faisant commerce. La population est essentiellement concentrée sur le hameau de la Chagne, un peu sur le hameau de la Torchère et très peu sur le centre actuel, près de l’église.
Après 1733, Saint-Just connaît un essor important avec l’ouverture de la voie royale de Bourg-en-Bresse à Nantua (l’actuelle RD 979). C’est à partir de cette période que le nouveau village se dessine.
Saint-Just sera paroisse annexe de Jasseron, commune voisine, jusqu’en 1753. La paroisse autonome de Saint-Just sera certifiée commune à part entière à la Révolution française de 1789. Elle fut même rebaptisée sous la Convention de 1793 à 1795 « la Fougère » du nom de la plante qui recouvrait le sol communal de façon importante jusqu’à cette époque.